Diabète : Dr Jean Clovis Kalobu interpelle le Gouvernement congolais

Dans son intervention axée sur « la politique et stratégies nationales » sur le diabète sucré, Dr Jean-Clovis Kalobu interpelle le Gouvernement congolais au cours d’une session de formation d’information et de sensibilisation organisée par le Centre d’éducation diabète et santé. Les 26 journalistes de Kinshasa, Kongo Central et Kwilu participants à ces assises n’ont pas manqué eux aussi de formuler des recommandations à l’endroit de l’Exécutif national.

Face à la montée en puissance du nombre de personnes concernées par le diabète en RDC, Dr Jean Clovis Kalobu l’État congolais est appelé à adopter certaines stratégies au niveau national. Pour ce responsable MEMISA/Belgique, il souhaite que le Gouvernement impose des taxes sur les boissons sucrées. « Cela permettra aux populations de consommer moins ces produits qui favorisent le diabète sucré », explique-t-il.

Dans son exposé, Dr Jean Clovis Kalobu veut que la RDC impose l’étiquetage détaillé dans les emballages des aliments. « Ce qui va sûrement permettre aux consommateurs que nous sommes de mieux connaitre un produit avant la consommation », martèle le médecin s’inspirant de la réalité vécue sous d’autres cieux. Une autre « meilleur offre » recommandée par l’OMS, poursuit-il, est l’élaboration d’éducation et de sensibilisation.

D’une manière générale, les participants à l’atelier tenu au HJ Hospitals sont convaincus que l’introduction par l’État de la glycémie d’une façon systématique dans les hôpitaux épargnera les Congolais du diabète sucré. Ils ne comprennent pas qu’au jour d’aujourd’hui les diabétiques puissent prendre en charge plus de 40 % de dépenses pour leur soin. Ils souhaitent que le Gouvernement mette suffisamment des moyens matériels et financiers là où les défis se présentent.

Selon une étude, le coût annuel du traitement du diabète en RDC équivaut à 288 dollars américains. En revanche, 50 % de personnes infectées ignorent leur état, soutient Dr Dorothée Bulemfu, membre de la cellule des maladies non contagieuses au ministère de la Santé.